De l'eau dans son vin
C'est quoi ça ?
Diego : Moi j'suis Diego, le p'tit chaton trop mignon !
Ah ouais ? Et tu vis ici ?
Diego : Tu poses toujours des questions stupides ? Evidemment !
Et ben je te souhaite bien du courage mon petit... A voir comment ils s'occupent du gosse j'espère qu'ils penseront à te donner à bouffer !
Diego : Gloups !
Renée : Coucou Edgard ! Tu sais que tu es trop mignon toi ?
Edgard : Aga !
Renée : Il ne sait toujours pas parler ?
Sandy : Non il ne sait pas puisque Môsieur son père est toujours trop occupé pour lui apprendre !
Vitus : Et toi alors ? Tu pourrais le faire !
Diego : Hé m'dame ! T'aurais pas une croquette ? J'ai la dalle et il parait que c'est crevards qui filent rien ici...
Renée : Et ben alors... Qu'il est choupi ce chaton ! Tu as faim ? Attends je dois avoir des bonbons de Spike dans ma poche...
Sandy : Tu m'énerves !!! Tout est de ta faute !!!
Renée : Bon ben je vais vous laisser...
Vitus : *soupir* Oui désolée Renée... On se reparle une autre fois ok ?
Renée : Pas de soucis, à plus !
Et bien qu'elle ambiance !
Renée : Plus rien ne m'étonne dans cette ville... Elle pourrit tout.
Mouais... Sandy a toujours eu un grain... Je doute que la ville y soit pour quoi que se soit. Et tu es où là ?
Renée : Dans une boutique de jouets qui vient d'ouvrir. Je vais voir si je trouve quelque chose pour l'anniversaire de Bella.
Des choses intéressantes ?
Renée : C'est lugubre au possible et en plus il n'y a pas un chat... Ça ne m'étonnerait pas que le vendeur ait été assassiné dans l'arrière boutique.
N'importe quoi !
Renée : Bref, je reviendrai plus tard.
...
... Et bien, ils sont au moins d'accord sur quelque chose...
Charlie ? Qu'est-ce que tu fais là ?
Charlie : Je vais chez mes beaux-parents.
Ça je le vois mais pourquoi ?
Charlie : Il faut que je trouve une solution avec Renée, ça ne peut plus durer.
Tu aurais au moins pu habiller la petite... Il fait un froid de canard !
Marine : Charlie ! Mais qu'est-ce que vous faites là ? Et pourquoi ma petite fille est en chemise de nuit ?
Charlie : Pardon de débarquer à l'improviste belle-maman mais il fallait que je vous parle.
Alain : Oh Charlie, je suis heureux de vous voir ! Renée est passée à la maison l'autre jour et elle était vraiment chamboulée...
Charlie : Je ne suis donc pas fou ! Vous avez remarqué vous aussi qu'elle était complètement à côté de ses pompes !
Marine : Mon garçon... Ma petite fille est fragile et elle a besoin d'être rassurée. Vous devez comprendre que son univers s'est écroulé quand elle est arrivée ici et elle a beaucoup de mal à s'en remettre.
Charlie : Mais c'est comme ça pour nous tous ! Mais elle doit faire face à ses responsabilités. Vous ne vous rendez pas compte... elle est invivable !
Marine : Ce que je sais c'est que plus vous allez la braquer moins ça marchera. Vous devez la prendre avec douceur et lui laisser du temps.
Charlie : Vous avez sans doute raison... Il faut que je la retrouve maintenant.
Elle est au parc, à côté du festival.
Charlie : Merci Betty, j'y vais immédiatement.
Marine : Bonne chance mon garçon et n'oubliez pas, en douceur !
Charlie : La voilà... Tu sais Betty, malgré tout je l'aime plus fort chaque jour...
Je sais.
Bella : Maman !
Charlie : Mon amour... Je suis désolé... pour tout.
Renée : Moi aussi...
Charlie : Vient, on va partager un moment tous les deux.
Heu... Et Bella ?
Charlie : Il n'y a aucun risque.
Sauf qu'elle meurt de froid...
Charlie : Il fait doux aujourd'hui.
Dit celui qui porte un gros gilet...
Charlie : Une petite coupe ma chérie ?
Renée : Pourquoi pas...
Charlie : Et voilà ! A nous !
Renée : Santé !
Charlie : On est pas bien là tous les deux ?
Renée : Si. Ça faisait longtemps...
Charlie : Regarde comme la ville est magnifique vue d'ici ! Ces superbes montagnes enneigées !
Renée : Heu... moui. Bon on ferait mieux de redessendre. Bella va prendre froid.
Charlie : Atterrissage en douceur ! Ahaha ! On va manger un morceau ?
Renée : Non... Je préfère rentrer. Je suis fatiguée et j'ai des choses à faire.
Charlie : Comme tu veux mais moi je suis mort de faim ! Je vais grognoter un truc et j'arrive.
Renée : Ok, à plus tard.
Charlie : Une petite part de tarte au potiron svp !
Charlie : Tu crois que c'est arrangé avec Renée ?
J'émet une réserve...
Charlie : Pourquoi ?
Elle a eu une réaction étrange dans la mongolfière quand tu as parlé de ville.
Charlie : Franchement je ne vois pas ce qu'elle reproche à cette ville ! Je l'adore moi !
Une personne n'est pas l'autre...
Charlie : Délire ce jeu !
Tu devrais rentrer il est tard.
Charlie : Oui c'est vrai.
Mais regardez un peu qui rode devant la maison la nuit...
Le grand jour est arrivé !
Bonjour ! J'ai une bonne et une mauvaise nouvelle.
Renée : Je t'écoute...
La bonne : C'est l'anniversaire de Bella. Et la mauvaise : C'est le premier jour de l'hiver...
Renée : Merveilleux... Ça veut dire qu'il va faire encore plus froid.
Heu... Techniquement oui.
Bon t'exagère un peu là... T'habites pas au Groenland non plus...
Renée : Tu veux rire ? T'as regardé dehors ?
Charlie : Pouah ! Tu as fait caca dans ta couche on dirait !
Bella : Hihi !
Charlie : Tu mérites un bon bain mademoiselle !
Bella : Jacob c'est ami à moi !
A ben oui ça c'est sûr ! Tu ne le lâches jamais ce truc...
Toi aussi t'es en tenue d'hiver ?
Charlie : Oui mais un peu plus raisonnable que ma femme a ce que j'ai vu...
Difficile de faire pire en même temps...
Charlie : Tu veux faire une fête ou pas ?
Renée : C'est mieux pour Bella.
Charlie : Ok. Invite la famille alors.
Renée : C'est qui qui va devenir une grande fille aujourd'hui ?
Bella : C'est moi !
Renée : Oui c'est toi ma puce. Et tu vas comprendre plein de choses... Par contre d'autres vont te sembler bizarres mais il faudra faire confiance à maman d'accord ?
Bella : Oui maman !
Renée : Tu es une adorable petite fille et je t'aime très fort. Je ferai tout pour que tu sois heureuse... tout.